jeudi 28 mai 2009

De la vérité et de la certitude

"Nos tentatives pour saisir et découvrir la vérité ne présentent pas un caractère définitif mais sont susceptibles de perfectionnement, notre savoir, notre corps de doctrine sont de nature conjecturale, ils sont faits de suppositions, d’hypothèses, et non de vérités certaines et dernières. Les seuls moyens dont nous disposons pour approcher la vérité sont la critique et la discussion. De la Grèce antique provient donc cette tradition qui consiste à formuler des conjectures hardies et à exercer la libre critique, tradition qui a été à l’origine de la démarche rationnelle et scientifique et, partant, de cette culture occidentale qui est la nôtre et la seule qui soit fondée sur la science (même si, de toute évidence, ce n’est pas là son seul fondement). (Karl Popper, Conjectures et Réfutations. Retour aux présocratiques, Payot, 2006)

mercredi 27 mai 2009

Allègre et le mensonge

Allègre dénonce les "mensonges et affabulations" dont il est l'objet
PARIS (AFP) — L'ancien ministre Claude Allègre dénonce mardi "les mensonges et les affabulations" dont il se dit l'objet, après que l'éventualité de sa nomination au gouvernement a été dénoncée par des écologistes notamment par Nicolas Hulot comme un "signal tragique".
"Assez de mensonges et d'affulations", écrit dans communiqué M. Allègre dont le nom est cité par la presse comme possible futur membre du gouvernement à l'occasion d'un prochain remaniement.
"Je ne pratique pas l'écologie dénonciatrice mais l'écologie préventive et réparatrice", affirme l'ex-ministre de Lionel Jospin. Il rappelle qu'il a lancé "le premier programme français de géothermie", "travaille depuis 20 ans sur les pollution des fleuves", "ministre, j'ai encouragé le développement de la voiture électrique", écrit-il.
"En tant que scientifique et citoyen, je ne veux pas, comme certains, que l'écologie contribue à accentuer la crise et fasse encore plus souffrir les plus démunis", ajoute M. Allègre.
Accusé par les écologistes et certains scientifiques de ne pas adhérer à la thèse du réchauffement climatique, M. Allègre répond: "Je crois qu'il y a un changement climatique attesté aussi bien par la fonte de la banquise Nord que par le développement des phénomènes extrêmes". "Ce dont je doute, c'est qu'on ait compris l'ensemble des processus mis en jeu, tant le climat est un phénomène complexe. Ce dont je doute encore, c'est que l'on puisse prédire le climat dans un siècle, alors qu'on a du mal à prédire la météo chaque semaine".
Claude Allègre souligne ce qui le distingue de certains militants écologistes : "je ne crois pas que les problèmes nombreux posés à la planète - eau, poussière, polluants, pesticides, réserves halieutiques, écologie côtière, biodiversité - doivent conduire à la décroissance économique et à la mise en pièces de l'économie de marché".
Au contraire, selon lui, ils "doivent être les moteurs de la croissance verte".
La nomination de Claude Allègre au gouvernement constituerait "un bras d'honneur aux scientifiques" et "un signal tragique", avait estimé samedi Nicolas Hulot.

lundi 25 mai 2009

Guerre civile

Là :
http://www.youtube.com/watch?v=ea7y_SOSt6Q&eurl=http%3A%2F%2Fwww%2Efdesouche%2Ecom%2Farticles%2F42893&feature=player_embedded

"Les mots ont un sens...Il y a des bandes qu'il faut éradiquer par la prévention et si besoin est par la répression."
Xavier Raufer, criminologue.

A mettre en opposition avec l'article d'XP sur Ilys "No comment", là :
http://ilikeyourstyle.net/2009/05/25/no-comment-2/
"Dans cette spirale, les jeunes et les policiers sont tour à tour, les acteurs."(Mucchielli, sociologue)

Visiblement, les mots n'ont pas le même sens pour tous.Pour certains les policiers combattent des criminels ou des délinquants, donc des coupables.
Pour d'autres, les policiers sont les coupables.

Citation d'Alain Laurent :

"La stratégie employée par les ennemis de la société ouverte n'a rien d'originale : « c'est par la dissimulation des faits et la manipulation du langage, qu’ils modifient la réalité et conditionnent les esprits. Il faut résister à cette violence par la vérité, avec les armes de la parole et de l’écriture. » Et l’Internet est devenu aujourd’hui un puissant vecteur pour cette pensée de résistance. Concrètement, il me paraît important de lever le voile sur l'importance réelle des flux migratoires, sur les tendances à occulter le patronyme des auteurs d'agressions, de braquages ou de vandalisme provenant de « quartiers sensibles » ou la surdélinquance de bandes de « jeunes » observable en ces lieux. Il faut projeter une lumière crue sur les faits pour ouvrir les yeux à ceux qui ont délibérément choisi de se voiler la face. "

dimanche 24 mai 2009

Hymne


Comment cela fut-il possible ? Quel désastre aveugla les hommes et leur fit perdre la raison ? Quel fouet les mit à genoux, soumis et honteux ? Le culte du "Nous".

Dès que les hommes acceptèrent ce culte, la charpente des siècles s'écroula autour d'eux, la charpente dont chaque poutre avait été pensée par un seul homme, à travers les âges, des profondeurs de son esprit, esprit qui n'exista jamais que pour lui-même. Les survivants - ceux qui acceptèrent l'obéissance et la vie collective, puisqu'ils n'avaient aucune raison d'être - ne purent ni améliorer ni préserver leurs acquis. Ainsi, toutes les pensées, toutes les sciences et toute la sagesse de la terre, tout cela périt. Ainsi, les hommes - les hommes qui n'avaient rien à offrir que leur nombre - perdirent les tours d'acier, les bateaux volants, les câbles électriques, toutes ces choses qu'ils n'avaient pas créées et qu'ils ne pourraient jamais préserver. Sans doute, plus tard, des hommes naquirent avec l'esprit et le courage nécessaires pour récupérer ces biens perdus; sans doute ces hommes tinrent tête au Conseil des Erudits. Ils obtinrent la même réponse qui me fut adressée, et pour les mêmes raisons.

Mais je me demande encore comment il fut possible, durant toutes ces malheureuses et lointaines années de changement, que les hommes n'aient pas compris où ils allaient, qu'ils marchaient aveuglément et lâchement vers leur destin. Je m'interroge, car il m'est difficile de concevoir que des hommes connaissant le mot "Je" aient pu l'abandonner sans se rendre compte de leur perte. Mais ainsi se déroula l'histoire, et pour avoir vécu dans la Cité des Damnés, je connais les horreurs que les hommes acceptèrent de subir.

Il y eu peut-être, en ce temps-là, quelques hommes dont la vision était claire et l'âme pure, qui refusèrent de se rendre et d'abandonner ce mot. Quelle agonie ont-ils dû vivre lorsqu'ils comprirent sans pouvoir agir! Peut-être ont-ils crié et protesté en signe d'avertissement. Mais personne ne les écouta. Et eux, cette poignée d'hommes, combattirent dans une lutte sans espoir et périrent, leurs étendards tâchés de sang. Ils choisirent la mort, car ils savaient. Je leur transmets, à travers les siècles, mon salut et ma compassion.

Je porte leurs étendards. Et j'aurais souhaité pouvoir leur dire que la détresse de leur coeur n'était pas irrévocable et que leur nuit n'était pas sans espoir d'un meilleur lendemain. Car la bataille qu'ils crurent perdre ne peut jamais être perdue. Car la cause pour laquelle ils moururent ne peut jamais périr. Par-delà toute l'obscurité, et par-delà les actes répréhensibles dont sont capables les hommes, l'esprit humain reste vivant sur cette terre. Il se peut qu'il dorme, mais il se réveillera. Il se peut qu'il soit enchaîné, mais il se libèrera. Et l'homme perdurera. L'homme, et non les hommes.

Ici, sur cette montagne, avec mes enfants et les amis que j'aurai choisis, je construirai notre nouvelle terre et notre forteresse. Elles deviendront le coeur de la terre entière, perdu et masqué tout d'abord, mais battant chaque jour plus fort. Les battements de ce coeur atteindront tous les recoins de la terre. Et les routes seront pareilles à des artères apportant le meilleur du sang du monde jusqu'au seuil de ma porte. Tous mes frères, et tous leurs Conseils, en entendront parler, mais ils ne pourront rien contre moi. Et le jour viendra où je briserai toutes les chaînes du monde, je raserai les cités d'esclaves, et ma maison deviendra la capitale d'un monde où chacun sera libre d'exister pour lui seul.
Pour l'avènement de ce jour, je me battrai avec mes enfants et les amis que j'aurai choisis. Pour la liberté de l'homme. Pour ses droits. Pour sa vie. Pour son honneur.


Et ici, sur le portail de ma forteresse, je graverai dans la pierre le mot qui doit être mon phare et mon étendard. Le mot qui ne mourra pas, même si nous devons tous périr dans la bataille. Le mot qui ne mourra jamais sur cette terre, car il en est le coeur, le sens et la gloire.

Le mot sacré : EGO

Ayn Rand, Anthem

samedi 23 mai 2009

Entretien avec Alaint Laurent, par Nicomaque



Entretien avec Alain Laurent, auteur de "La société ouverte et ses nouveaux ennemis", à lire chez catallaxia.
Là :
http://catallaxia.net/Entretien_avec_Alain_Laurent_-_Mai_2009

mardi 19 mai 2009

La Route de Cormac McCarthy

"Le petit détournait la tête. L'homme le tenait contre lui. Écoute-moi, dit-il.
Quoi ?
Quand tu rêveras d'un monde qui n'a jamais existé ou d'un monde qui n'existera jamais et qu'après tu te sentiras de nouveau heureux, alors c'est que tu auras renoncé. Comprends-tu ? Et tu ne peux pas renoncer. Je ne te le permettrai pas."

Hollande et islam

Rotterdam, capitale de l'Eurabie

Pris sur le Salon Beige :

Le quotidien italien "il Foglio" a publié le 14 mai 2009 un reportage sur Rotterdam, par Giulio Meotti, qui écrit aussi pour le "Wall Street Journal". En voici le début :
R "A Feyenoord, on voit partout des femmes voilées filer comme l’éclair dans les rues du quartier, évitant tout contact, surtout avec les hommes, même un contact visuel. Feyenoord a la taille d’une ville, 70 nationalités y cohabitent, on y vit de subventions et d’habitat populaire. C’est là que l’on comprend le mieux que la Hollande – avec toutes ses lois anti-discrimination et toute son indignation morale – est une société à ségrégation totale. [...] A Rotterdam ce sont les vendeurs arabes d’aliments halal qui dominent l'esthétique urbaine, pas les néons des prostituées. Partout on voit des casbah-cafés, des agences de voyages qui offrent des vols pour Rabat et Casablanca, des posters de solidarité avec le Hamas et des cours de néerlandais à prix avantageux. [...] Peuplée majoritairement d’immigrés, elle possède la mosquée la plus haute et la plus imposante de toute l’Europe. 60 % des étrangers qui arrivent en Hollande viennent habiter ici. Ce qui frappe le plus quand on entre dans la ville en train, ce sont les mosquées énormes, fascinantes, dans un paysage verdoyant, luxuriant, boisé, humide : on dirait des corps étrangers par rapport au reste. On l’appelle "Eurabie". Imposante, la mosquée Mevlana des Turcs a les minarets les plus hauts d'Europe, plus hauts même que le stade de l’équipe de football Feyenoord."
(...)
Il y a un an, la ville est entrée en ébullition quand les journaux ont rendu publique une lettre de Bouchra Ismaili, conseillère municipale de Rotterdam: "Ecoutez bien, freaks fous, nous sommes ici pour y rester. C’est vous qui êtes des étrangers ici, avec Allah de mon côté je ne crains rien ; laissez-moi vous donner un conseil: convertissez-vous à l'islam et trouvez la paix". Il suffit de faire un tour en ville pour comprendre que, dans bien des quartiers, on n’est plus en Hollande mais dans un morceau de Moyen-Orient. Certaines écoles ont une "salle du silence" où les élèves musulmans, majoritaires, peuvent prier cinq fois par jour, avec un poster de la Mecque, le Coran et des ablutions rituelles avant la prière. Un autre conseiller municipal musulman, Brahim Bourzik, veut faire dessiner en divers points de la ville des emplacements où s’agenouiller en direction de la Mecque.
(...)
Sylvain Ephimenco, journaliste franco-hollandais, vit à Rotterdam depuis 12 ans. Il a été pendant 20 ans correspondant de "Libération" en Hollande et est fier de ses références de gauche. "Même si je n’y crois plus maintenant", dit-il en nous accueillant dans sa maison qui donne sur un petit canal de Rotterdam.(...) Ephimenco a écrit trois essais sur la Hollande et l'islam ; aujourd’hui c’est un éditorialiste connu du quotidien chrétien de gauche "Trouw". Il a la meilleure perspective pour comprendre une ville qui, peut-être plus qu’Amsterdam elle-même, incarne la tragédie hollandaise.

"Ce n’est pas vrai du tout que Wilders recueille des voix dans les banlieues ; tout le monde le sait même si on ne le dit pas", nous dit-il. "Aujourd’hui, les électeurs de Wilders sont des gens cultivés, même si au début c’était la Hollande des classes modestes, des tatoués. Beaucoup d’universitaires et de gens de gauche votent pour lui. Le problème, c’est tous ces voiles islamiques. Derrière chez moi, il y a un supermarché. Quand je suis arrivé, il n’y avait pas un seul voile. Aujourd’hui, à la caisse, il n’y a que des musulmanes en tchador. Wilders n’est pas Haider. Il est de droite mais aussi de gauche, c’est un Hollandais typique. Ici, il y a des horaires réservés aux femmes musulmanes à la piscine. Voilà l'origine du vote pour Wilders. Il faut arrêter l'islamisation, la folie du théâtre. A Utrecht, il y a une mosquée où les services municipaux sont séparés pour les hommes et les femmes. Les Hollandais ont peur. Wilders s’oppose au Frankenstein du multiculturalisme. Moi qui étais de gauche et qui aujourd’hui ne suis plus rien du tout, je dis que nous avons atteint la limite. J’ai senti que les idéaux des Lumières étaient trahis par cet apartheid volontaire, je sens que, dans mon cœur, les idéaux d'égalité entre hommes et femmes et de liberté d'expression sont morts. Ici la gauche est conformiste et la droite a une meilleure réponse au multiculturalisme fou".
Tariq Ramadan, le célèbre islamiste suisse qui est aussi consultant spécial de la municipalité, enseigne à l’Erasmus University de Rotterdam. Des déclarations de Ramadan critiquant les homosexuels ont été découvertes par la plus connue des revues gay hollandaises, "Gay Krant", dirigée par un journaliste loquace, Henk Krol. Dans une cassette vidéo, Ramadan définit l'homosexualité comme "une maladie, un désordre, un déséquilibre". Dans le même film, Ramadan parle aussi des femmes, "dans la rue, elles doivent garder les yeux baissés". Le parti de Wilders a demandé que le conseil municipal soit dissous et l'islamiste genevois chassé, mais ce dernier a vu son contrat renouvelé pour deux ans. Au même moment, de l’autre côté de l'océan, l'administration Obama confirmait à Ramadan que l’accès au territoire des Etats-Unis lui restait interdit. Dans l’un des films que détient Krol, Ramadan dit aux femmes: "Allah a une règle importante: si tu cherches à attirer l'attention par du parfum, par ton aspect ou tes gestes, tu n’es pas dans la bonne direction spirituelle".
"Quand Pim Fortuyn a été tué, cela a été un choc pour tout le monde : un homme avait été assassiné à cause de ce qu’il disait", nous dit Krol. "Ce pays n’était plus le mien. Je pense encore à quitter la Hollande, mais pour aller où? Ici nous avons tout critiqué, l’Eglise catholique et la protestante. Mais quand nous avons critiqué l'islam, on nous a dit: Vous êtes en train de créer de nouveaux ennemis! ". D’après Ephimenco, le secret du succès de Wilders, c’est la rue: "A Rotterdam il y a trois mosquées énormes, dont l’une est la plus grande d'Europe. Il y a de plus en plus de voiles islamiques et un élan islamiste venu des mosquées. Je connais beaucoup de gens qui ont quitté le centre-ville pour la banlieue riche et blanche. Mon quartier est pauvre et basané. C’est une question d’identité, dans la rue on ne parle plus néerlandais, mais arabe et turc".
Nous rencontrons l'homme qui a hérité de la rubrique de Fortuyn au quotidien "Elsevier". Bart Jan Spruyt est un jeune et vigoureux intellectuel protestant, fondateur de la Edmund Burke Society mais surtout auteur de la "Déclaration d’indépendance" de Wilders, dont il est le collaborateur depuis le début.
(...)
Spruyt était un grand ami de Fortuyn. "Pim a dit ce que l’on savait depuis des décennies. Il a attaqué l’establishment et les journalistes. Il y a eu un grand soulagement populaire quand il est entré en politique, on l’appelait le ‘chevalier blanc'. La dernière fois que j’ai parlé avec lui, une semaine avant sa mort, il m’a dit qu’il avait une mission. Son assassinat n’a pas été le geste d’un fou solitaire. En février 2001, Pim a annoncé qu’il voulait que l’article premier de la constitution hollandaise sur la discrimination soit modifié parce que selon lui, et il avait raison, cet article tue la liberté d’expression. Le lendemain, dans les églises hollandaises, en général vides et utilisées pour des réunions publiques, le journal d’Anne Frank a été lu en guise de mise en garde contre Fortuyn. Pim était vraiment catholique, plus qu’on ne le croit ; dans ses livres il critiquait l'actuelle société sans père, sans valeurs, vide, nihiliste".
Chris Ripke est un artiste connu en ville. Son atelier est proche d’une mosquée dans Insuindestraat. En 2004, choqué par l’assassinat du metteur en scène Theo Van Gogh par un islamiste hollandais, Chris a décidé de peindre sur le mur de son atelier un ange et le commandement biblique "Gij zult niet doden", tu ne tueras pas. Les gens de la mosquée voisine ont trouvé le texte "offensant" et ont appelé celui qui était alors maire de Rotterdam, le libéral Ivo Opstelten, qui a ordonné à la police d’effacer la peinture, jugée "raciste". Wim Nottroth, un journaliste de télévision, s’est mis devant en signe de protestation. La police l’a arrêté et le film a été détruit. Ephimenco a fait pareil à sa fenêtre: "J’y ai placé une grande toile blanche avec le commandement biblique. Des photographes et la radio sont venus. Si on ne peut plus écrire ‘tu ne tueras pas' dans ce pays, alors cela veut dire que nous sommes tous en prison. C’est comme l'apartheid, les blancs vivent avec les blancs et les noirs avec les noirs. Il y a un grand froid. L'islamisme veut changer la structure du pays". Ephimenco pense qu’une partie du problème est la déchristianisation de la société. "Quand je suis arrivé ici, dans les années Soixante, la religion était en train de mourir, un fait unique en Europe, une déchristianisation collective. Et puis les musulmans ont remis la religion au centre de la vie sociale. Aidés par l'élite antichrétienne".

Nous sortons faire un tour dans les quartiers islamisés. A Oude Westen on ne voit que des arabes, des femmes voilées de la tête aux pieds, des magasins alimentaires ethniques, des restaurants islamiques et des shopping centers de musique arabe. "Il y a dix ans, il n’y avait pas tous ces voiles", dit Ephimenco. Derrière chez lui, dans une zone bourgeoise et verdoyante avec des maisons à deux étages, il y a un quartier islamisé. Partout des enseignes musulmanes. "Regardez tous ces drapeaux turcs. Là, il y a une église importante, mais elle est vide, plus personne n’y va". Au centre d’une place se dresse une mosquée avec des inscriptions en arabe. "Avant, c’était une église". Pas très loin, il y a le plus beau monument de Rotterdam, une petite statue en granit de Pim Fortuyn. Sous la tête en bronze brillant, la bouche ouverte pour prononcer le dernier discours en faveur de la liberté de parole, il y a une inscription en latin: "Loquendi libertatem custodiamus", gardons la liberté de parler. Chaque jour quelqu’un dépose des fleurs.
Bienvenue en Hollande.

lundi 18 mai 2009

What are you doing for ? ?? They are Killing Babies !!!

Vidéo du père Norman arrêté devant l'université Notre-Dame, dans l'Indiana, université qui accueille Obama, président pro avortement.

http://www.youtube.com/watch?v=iiz4tfjSuPc

L’Islam, quels enjeux pour l'enseignement en ZEP ?

Je rediffuse cette conférence suivie il y a quelques semaines en ajoutant en bleu des extraits d'un article trouvé sur bivouac id qui corroborent parfaitement l'analyse de Chemain.
La conclusion du psychologue danois est cependant beaucoup implacable que celle de Chemain qui a sans doute une vision irénique de la capacité des chrétiens et occidentaux à "intégrer" des musulmans.

Un Psychologue Danois : “L’intégration des Musulmans dans nos sociétés occidentales est impossible».


Une de Nicolai Sennels par Felix Struening

Et :

Jean-François CHEMAIN, Diplômé de l'IEP de Paris, agrégé et docteur en Histoire, enseigne l'Histoire-Géographie en ZEP, à Vénissieux-Les Minguettes .
L’Islam, quels enjeux pour l'enseignement en ZEP ?

Je vous transmets mes notes en utilisant le "Je" de JF Chemain, plus vivant : j'ai trouvé cette conférence passionnante : la description de ces petits musulmans vivant en France témoignent du décalage incroyable entre leur vie et leur soi-disant assimilation.On peut, sans vraiment forcer le trait, parler d'autisme.


Chemain :

"J'avais une conscience très nette du lien entre violence et Islam. Cela m'a toujours paru évident.La violence dans l'Islam se nourrit en permanence des réactions qu'il suscite à son égard : tout est utilisé par les musulmans pour alimenter leur violence intrinsèque contre ceux qui ne sont pas musulmans.
J'ai longuement réfléchi à une Résistance que je voulais réelle, effective et efficace.
J'ai souhaité (après une carrière brillante en entreprise) devenir professeur dans des banlieues, ces dernières incarnant parfaitement cette montée de l'Islam. Je voulais être un Résistant mais pas de façon "militaire" ou guerrière (cela n'a pas marché ces derniers temps et l'on nous culpabilise assez avec nos faits d'armes anti-islam, genre les croisades, aujourd'hui!) mais Résistant au cœur des banlieues.
J'ai passé l'agrégation d'histoire-géographie-
éducation civile, j'ai réussi et j'ai été muté à Vénissieux-les-Minguettes (banlieue lyonnaise) au Collège Louis Aragon, 450 élèves environ, 70% de musulmans (y compris dans le personnel scolaire et les profs.)

Voyage au cœur de l'Oumma.
Je vais vous dresser un tableau de ma réalité qui risque de vous désespérer mais Bernanos a dit que c'est dans le désespoir que l'on trouve l'espérance [NDA : je n'ai pas la citation exacte de Bernanos que Chemain avait, lui].
1/Ce qui frappe chez les musulmans, c'est que l'individu n'existe pas. Ils raisonnent toujours à partir d'un principe collectif. C'est très important et caractéristique de l'Islam. Ils se déterminent soit par rapport à leur banlieue, soit par rapport à leur famille (des clans énorme d'où le terme de cousins employé fréquemment), soit par rapport à leur pays d'origine (le "bled", toujours lieu mythique et paradisiaque dans lequel ils vont régulièrement)), soit par rapport à leur commune,soit par rapport à la race (arabe ou non-arabe) et enfin, par rapport à la religion : musulman ou non-musulman.(le Ramadan est ainsi un moment de reconaissance mutuel et aussi de contrôle mutuel : qui fait le Ramadan ou pas, qui va à la cantine ou pas...(il y a aussi une forme de compétition entre eux)
Toutes ces façons de se définir montrent qu'ils sont toujours les membres d'un seul Tout. Un prof. catholique, non-musulman, qui n'habite pas la banlieue, est donc un étranger, il n'est pas intégré au Tout.

[Sennels :" Il y a toutefois une autre raison plus profonde pour expliquer le comportement anti-social largement répandu dans les communautés musulmanes et la forte résistance à l’intégration, et c’est la très forte identification que les musulmans ont d’appartenir à la culture musulmane."
"Quand il s’agit d’identité chez les musulmans, la nationalité ne compte pas du tout en comparaison de la culture et de la religion. D’où une opposition puissante et croissante à la culture et aux valeurs occidentales dans les ghettos musulmans à Copenhague et dans d’autres grandes villes européennes."]

Chemain :
2/ Deuxième caractéristique : la loi du nombre. Chez les musulmans, le nombre, la majorité fait loi. Or, ils sont persuadés, dans ces banlieues, d'être les plus nombreux en France. Ils ne sortent pas de leurs quartiers et restent dans un monde en vase-clos (aussi bien physiquement qu'intellectuellement). Et puis, force est de constater qu'ils sont de plus en plus nombreux : d'abord l'immigration incontrôlée en France les pousse à venir chez nous, sans même qu'ils soient forcément pauvres ou démunis chez eux et ensuite ils font beaucoup plus d'enfants que nous. Une famille nombreuse pour un français, c'est trois quatre enfants; pour eux, c'est ridicule, ils sont facilement 9-10 enfants. Ils se croient donc sincèrement en majorité partout en France.[NDA:anecdote où les gamins de 6ème disent, à propos de je ne sais plus quoi, à leur prof. : "il y a encore des français ?? On croyait qu'il n'y en avait presque plus!"] Ils ne se disent donc pas du tout français (ça ne leur viendrai même pas à l'esprit!) et considèrent par exemple la Marseillaise comme un chant raciste et islamophobe. C'est pourquoi ils la sifflent. L'histoire se réduit pour eux aux confrontations entre chrétiens et musulmans, c'est tout. Leur in-curiosité est totale, en dehors de l'Islam. Tous ces ressentis légitiment et entretiennent donc une haine du chrétien ou du Français : ils sont incapables de compatir aux douleurs ou souffrances d'un peuple dans le monde, seule la souffrance des musulmans les touchent. L'Oumma est un monde clos.

L'Oumma est aussi le monde des rumeurs et des complots les plus fous : il n'y a plus rien de rationnel. Par exemple, ils affirment qu'Israël vend du Coca-Cola pour acheter des armes! Ou encore, ce sont les occidentaux qui ont inventé le sida pour l'innoculer aux Africains! Ou bien, Sarkosy a en tête de faire un génocide des musulmans en France!
Ils sont dans le ressenti, l'émotionnel en permanence, jamais dans un raisonnement ou une objectivité.
Considérations psychologiques un peu basiques que j'ai pu observer : leur incapacité à raisonner est lié au fait que la plupart de ces petits musulmans n'ont pas de père. Les enfants sont "élevés" essentiellement par des femmes, les pères étant très absents dans ces populations. De même, l'incapacité à se situer dans l'espace (ils se réfèrent à leur bled pour comprendre une carte du monde) et dans le temps (ils vivent encore au temps du Prophète!) Cette deuxième incapacité (espace-temps) est lié aussi à l'absence de père, selon les psychologues.

[Sennels : "Les gens espèrent que la plupart des musulmans sont modernes et acceptent les valeurs occidentales. Mon expérience est différente, et cela a été démontré par les statistiques européennes que je viens de citer. En Février 2008, nous avons été confronté à de très graves émeutes de la part de jeunes musulmans au Danemark."
(...)
"Dans ces émeutes, nous avons vu des musulmans non pratiquants dans leur vie quotidienne, prendre la défense de leur culture et de leur religion d’une manière très agressive."]

Chemain :
3/ La violence : énorme, omniprésente et impossible à réduire.
Les familles musulmanes vivent dans un climat de violence effrayant : les femmes sont complètement méprisées même par leur fils (surtout par eux!); elles subissent des mariages forcés (j'ai des élèves de 3ème qui partent régulièrement de l'école pour être mariées), des répudiations, elles sont battues par leur mari etc., etc...Il y a des viols, bien sûr, au sein de l'école et pas moyen de faire prendre conscience aux jeunes violeurs (15 ans) de l'horreur de leur acte (ils s'opposent pendant leur garde à vue aux gendarmes avec un aplomb incroyable et sont considérés comme des héros une fois sortis de la garde à vue qui n'a rien donné!).
Violence entre garçons-filles
Violence entre musulmans-non musulmans (minoritaires)
Violence entre arabes-non arabes
Violence à cause de la loi du Talion, entre eux : pas d'amitié possible entre les élèves.

[Sennels : Nous constatons que particulièrement la colère est bien plus acceptée dans la culture musulmane.
A titre d’exemple: dans la culture occidentale et dans d’autres cultures non musulmanes, comme en Asie, l’agressivité ou une brusque explosion de colère sont vues comme comportements que l’on regrette par la suite et dont on aura honte. C’est complètement l’inverse dans la culture musulmane. Si quelqu’un bafoue votre honneur - ce que j’appelle en tant que psychologue la confiance en soi – il est attendu de vous que vous démontriez votre agressivité, et souvent également, que vous vous vengiez tant verbalement que physiquement. Ainsi, l’agressivité vous donne un statut inférieur dans nos cultures, mais un statut plus élevé dans la culture musulmane.]

Chemain :
Conclusion : ils ne connaissent rien à l'amour, n'ont jamais été aimé, ni par leurs parents, ni par personne.
En leur donnant quelques marques de reconnaissance individuelle, ils revivent et explosent littéralement de bonheur.Je m'attache donc, comme prof. et en tant qu'homme (absence paternelle immense) à leur témoigner ces marques individuelles auxquelles ils sont extrêmement sensibles.(exemple : tiens, "Farid, tu es allé chez le coiffeur!")
A partir d'une bonne relation avec eux, je peux tenter de donner des cours.

4/ L'Education Nationale s'interdit non seulement de les aimer mais aussi de leur tenir un discours de vérité (dans les cours proposés) : je m'attache autant que je le peux à leur dire la vérité historique et même s'ils sont dans l'incapacité de la recevoir (cf. ci-dessus), parfois une petite étincelle les touche et peut les embraser...[NDA : anecdotes savoureuses à ce propos]
Anecdote : Le directeur du collège, athée, était arrivé en classe pour donner les dates de brevet : il avait conclu par un "travaillez-bien" et une petite gamine voilée de dire : "inch Allah". Le directeur lui répond vivement : "non! vous ne devez pas vous reposer sur ces superstitions mais travailler!" Et il sort. Les petits musulmans étaient très choqués par cette diatribe. Le Prof. de dire : je ne suis pas d'accord avec le directeur. Vous avez raison de prier Dieu pour votre brevet. Mais il vous faut aussi travailler. Les deux ne sont pas incompatibles. En expliquant cela, le Prof. a marqué qu'il était lui aussi un Croyant et le respect des petits musulmans envers leur Prof. s'est considérablement accru.
Le dialogue à propos de Dieu est très très facile avec les petits musulmans car ils ne parlent que de cela (Dieu) et ça, c'est extraordinaire et c'est un point qu'un Chrétien ne peut et ne doit pas manquer : c'est par là que la Résistance passe. Il y a beaucoup de Chrétiens qui s'investissent discrètement dans les banlieues, il faut le savoir.(j'ai rencontré des profs. cathos. comme moi dans mon collège, qui œuvrent dans une discrétion absolue).C'est ce qui manque à notre France et Occident et Education Nationale athées : la confrontation sur le domaine de la foi : c'est là que tout se joue et là seul."

[EuropeNews : Quelle est la conclusion de votre recherche? Est-ce que l’intégration des personnes de culture musulmane dans les sociétés occidentales est possible?
Sennels : Je dirais que les optimistes, les gens qui disent que l’intégration est possible portent une très grande responsabilité. Il y a de grands risques qu’ils soient en train d’entretenir un espoir, un rêve, sans fondement dans la réalité. Ceci signifie qu’ils seront responsables du fait que l’Europe détourne son regard et ne confronte pas ces problèmes avant qu’il ne soit trop tard.
(...)
Bien sûr, des exceptions existent, mais en majeure partie l’intégration des musulmans au niveau nécessaire n’est pas possible. Des personnes qualifiées et pleines de compassion travaillent à travers toute l’Europe sur ces problèmes pour tenter de trouver des solutions, des milliards d’euros ont été dépensés sur ces projets mais les problèmes continuent de s’aggraver.
(...)
Je vois deux possibilités. Premièrement, nous devons cesser immédiatement toute immigration de personnes en provenance de pays musulmans vers l’Europe jusqu’à ce que nous ayons prouvé que l’intégration des musulmans est possible.
Deuxièmement, nous devons aider les musulmans qui ne veulent pas ou ne sont pas en mesure de s’intégrer dans nos sociétés occidentales, à construire un nouveau sens à leur vie dans une société qu’ils comprennent mieux et qui les comprend. Cela signifie les aider à démarrer une nouvelle vie dans un pays musulman.]

dimanche 17 mai 2009

Finkielkraut

Alain Finkielkraut
Première publication : Entretien avec Laure Adler, dans l'émission A voix nue sur France Culture, le 26/09/2005
Publié ici : retranscription de l'entretien radio avec Laure Adler - l'ajout du titre de l'interview, des sections et de leurs noms, est de notre fait.

Sommaire


entretien : cliquez ici

Hayek, présentation pour les nuls

Emmanuel Martin présente le grand penseur Friedrich Hayek (1899-1992). Ce texte est la retranscription d'un podcast consacré à la pensée économique de Hayek.

cliquez ici.

La société ouverte et ses nouveaux ennemis d'Alain Laurent

cliquez sur : "La société ouverte et ses nouveaux ennemis" d'Alain Laurent :

"Toutes les démocraties égalitaires, détribalisées et sécularisées d'Occident sont confrontées aux mêmes défis du communautarisme et de la réislamisation d'une partie de l'immigration - accrus par un continuel afflux de "clandestins" : le problème de l'intégration se pose donc moins en termes franco-français de "République" que plus globalement de "société ouverte".
Dans la perspective de Karl Popper ( la société ouverte et ses ennemis) et usant de la liberté d'esprit et de parole chère à Jean-François Revel, il s'agit ici, à partir de faits, de montrer que cette situation critique résulté d'abord de la forfaiture morale et parfois juridique de politiques qui n'ont pas voulu faire respecter le droit commun démocratique. Mais, surtout et en amont, de l'emprise d'une idéologie prétendument "antiraciste", "sans-frontiériste" et acquise au relativisme multiculturel qui a perverti les valeurs de tolérance et d'ouverture : en elle se retrouvent les véritables et paradoxaux nouveaux ennemis de la société ouverte.
Faisant grand cas de l'émergence d'une résistance intellectuelle de tradition anti-totalitaire ( aux antipodes de l'extrême droite) à cette bien pensance et du combat émancipateur des "musulman(e)s libres", cette réflexion pointe le pathos masochiste qui fait oeuvrer les sociétés ouvertes contre elles-mêmes. Sans oublier d'explorer les conditions d'une ouverture raisonnable à l'altérité."

samedi 16 mai 2009

Le combat de Jacques Maritain contre l'antisémitisme, Y. Chevalier

C’est, bien sûr, du sens du “combat de Jacques Maritain contre l’antisémitisme” que je me propose de parler (1). Remarquons, en introduction, que si Maritain a toujours refusé de s’engager dans l’action politique au sens propre, il a largement utilisé la “parole” — écrite ou orale — pour exprimer ce qu’il considérait, au niveau de la constitution de la société ou à celui des rapports entre les hommes, comme les conséquences nécessaires des principes à la fois du droit naturel et de la raison ; et il a, pendant près de cinquante ans, mené un combat qui ne fut pas sans courage.

Sur la question de l’antisémitisme, j’essaierai de le montrer en trois temps : d’abord, à travers les textes de Maritain lui-même, pour dégager le message qu’il a entendu faire passer, la conception qu’il se faisait de l’antisémitisme et des solutions qu’il convenait de mettre en œuvre pour le contrecarrer ; ensuite, je citerai un certain nombre d’“actions” qu’il a lui-même entreprises, essentiellement lorsqu’il était à Rome, Ambassadeur de France près le Saint-Siège, ce qui lui donnait la possibilité d’intervenir (pas toujours avec succès, cependant) au plus haut niveau, autant à titre d’Ambassadeur que de Philosophe catholique. Dans une troisième partie, je voudrais m’interroger sur les “raisons”, au sens de “motivations”, qui ont amené Maritain à prendre, dans l’arène politique souvent peu tendre, les positions qu’il a prises et a tenues contre vents et marées pendant un demi-siècle (2).

Mariam, la petite arabe

X, j’ai lu avec attention les deux beau portraits de saintes proposés et je ne peux m’empêcher d’en ajouter un troisième qui m’a marquée personnellement et que vous connaissez sans doute.( en lisant où elle a vécu, vous comprendrez pourquoi je dis cela).
Je dresse son portrait à partir d’un livre « Mariam, la petite arabe » écrit par Amédée Brunot, édition Salvator,1989.
(bouquin retrouvé dans la bibliothèque de ma grand-mère, lors de son décès).

C’est l’histoire merveilleuse de Mariam, la petite arabe, « bienheureuse sœur Marie de Jésus Crucifié ».

Qu'est ce que l'homme ? de Chantal Delsol

Qu'est ce que l'homme ?
Cours familier d'anthropologie
de Chantal Delsol
La nuit surveillée, éditions du Cerf, 2008

synthèse de Eloge de la singularité de Chantal Delsol

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Eloge de la singularité de Chantal Delsol

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